Le télétravail, devenu incontournable pendant la crise sanitaire, semble aujourd’hui connaître un recul. Moins d’accords, moins de jours : assiste-t-on à un véritable mouvement de fond ou à quelques remises en cause spectaculaires mais isolées ?
Pour éclairer cette évolution, le Centre Études & Data du Groupe Alpha a analysé près de 8 600 accords de télétravail publiés depuis 2018. Une plongée inédite dans les tendances réelles derrière les annonces médiatisées.
Le 23 juillet 2025, un accord en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap au sein de SPIE Industrie a été signé entre la Direction et les Organisations syndicales.
Cet accord est applicable depuis sa signature et jusqu’au 31 décembre 2027.
Il poursuit comme objectif d’améliorer le taux d’emploi des personnes en situation de handicap, par l’embauche de nouveaux collaborateurs et le maintien dans l’emploi des salariés déjà en poste.
Conditions de travail difficiles, perte de sens, manque de reconnaissance, accidents et maladies professionnelles, les maux du travail sont nombreux. Fondé sur les acquis des sciences du travail, le recueil de propositions «Travailler Mieux» vise à répertorier les mesures susceptibles d’améliorer la qualité du travail en France.
Bien qu’attachés à leur travail, les Français souhaitent en améliorer les conditions et la reconnaissance. Un enjeu tout à la fois social, économique, politique et environnemental.
Ce texte constitue l’introduction de l’ouvrage Travailler mieux, qui paraît ce mois-ci dans le cadre de la collection Puf/Vie des idées
Les Français sont parmi les Européens les plus attachés au travail, près des deux tiers d’entre eux affirmant que le travail est très important [1]. Cependant, pour beaucoup, la vie au travail en France est difficile : le nombre d’accidents du travail y est largement supérieur aux moyennes européennes (3,32 accidents mortels pour 100 000 personnes en emplois en France en 2021, contre 2,66 en Italie, 1,54 en Pologne, 0,84 en Allemagne, 0,77 en Suède ou 0,33 aux Pays-Bas, selon Eurostat), les conditions de travail sont souvent moins bonnes qu’ailleurs en Europe [2]; de nombreuses personnes manquent de reconnaissance pour les tâches accomplies; problèmes de santé au travail et perte de sens gagnent de nombreuses professions, y compris celles d’encadrement (perte de vocation des managers) [3].
Nous avons réinventé la formation des élus de CSE !
Se former c’est bien, acquérir des connaissances utiles et développer ses compétences pour mieux agir au bénéfice des salariés, c’est mieux. – Comment un escape game favorise la compréhension du dialogue social ? – Comment les sessions de Prométéa vous permettent de mieux mettre en pratique vos connaissances ?
Découvrez en 45 minutes, les nouvelles modalités d’animation pédagogiques pour des formations plus efficaces.
Ce webinaire est organisé par Nicolas Cauchy, Directeur Général, chez Prométéa.
Répondre au million de manifestant·es : l’intersyndicale lance un ultimatum
L’ensemble des organisations syndicales se félicite du succès de la journée de mobilisation interprofessionnelle et unitaire du 18 septembre avec un million de manifestant·es et de grévistes dans toute la France. Cela confirme la colère et la détermination des salarié·es, privé·es d’emplois, jeunes et retraité·es : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ! La mobilisation contre le budget d’austérité a commencé à payer, elle a obligé le pouvoir à abandonner la suppression de deux jours fériés. La mobilisation massive du 18 septembre démontre que le compte n’y est toujours pas ! Les organisations syndicales, avec les travailleuses et les travailleurs, exigent :
Reçu à Matignon le 15 septembre par Sébastien Lecornu, François Hommeril, président de la CFE-CGC, a exprimé ses revendications à l’approche de la mobilisation intersyndicale du 18 septembre.
Dans le cadre des rencontres bilatérales organisées par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu avec les organisations syndicales et patronales représentatives, la CFE-CGC, en la personne de son président François Hommeril et de Christelle Thieffinne, secrétaire nationale à la protection sociale, a été reçue lundi 15 septembre après-midi à Matignon. Avant la mobilisation intersyndicale du jeudi 18 septembre et avant le discours de politique générale que prononcera prochainement le nouveau chef du gouvernement à l’Assemblée nationale, ces premiers échanges ont permis à la CFE-CGC d’exprimer ses analyses et de « prendre le pouls » du septième Premier ministre en exercice sous les présidences d’Emmanuel Macron. « Sur la forme, Sébastien Lecornu m’a fait l’effet d’être sincère dans son écoute, souligne François Hommeril. Il a indiqué vouloir remettre les corps intermédiaires au centre des discussions et des négociations, et se dit prêt à prêter véritablement attention aux partenaires sociaux qu’il entend d’ailleurs mobiliser sur un certain nombre de sujets à définir. »
Décryptage de l’APLD et leviers d’action pour les IRP.
Ce dispositif permet aux entreprises de faire face à une baisse durable d’activité tout en préservant les emplois. Mais derrière cette opportunité se cachent des conditions strictes, des engagements en matière d’emploi et des marges de négociation à bien maîtriser. Atlantes Avocats et Secafi vous proposent ce webinaire pour aborder les contours de ce dispositif, les leviers d’action à disposition des CSE et des organisations syndicales, ainsi que les points de vigilance à surveiller en tant que représentants du personnel. – Contexte de mise en œuvre de l’APLD Rebond – Information-consultation obligatoire du CSE – Possibilité de négociation collective (accord d’entreprise ou de branche) – Suivi et contrôle de l’application de l’accord – Appuis juridiques et d’expertise Ce webinaire est co-animé par Luc Bérard de Malavas, Directeur associé chez Secafi et Olivier Cadic, Directeur Juridique chez Atlantes Avocats. Jeudi 18 septembre 2025 de 11h00 à 11h45 Je m’inscris
Le sujet de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes sur « emploi de valeur égale » résonne dans les textes de notre législation depuis plusieurs années sans réelle évolution concrète pour beaucoup de salariées. La directive européenne sur la transparence des salaires semblait apporter un souffle nouveau. Plus de deux après son adoption, la démission du gouvernement éloigne un peu plus cet horizon. Et, pourtant, tous les acteurs de l’entreprise reconnaissent la nécessité d’avancer sur ce sujet au cœur des relations sociales. En attendant, les représentants du personnel sont en première ligne pour apporter leurs recommandations en vue de faire avancer les mentalités et la culture d’entreprise sur un sujet encore perçu comme sensible et confidentiel et donner ainsi au dialogue social toute la place qu’il mérite. Il reste du chemin à parcourir auquel il faut associer toutes les parties prenantes des organisations, du conseil d’administration aux dirigeants, en passant par les directions des ressources humaines, le management, les représentants du personnel et les salariés eux-mêmes, avec un travail d’orfèvre de précision des notions, comme celle, décisive, d’« emploi de valeur égale ». Le moment venu, les élus ne devront pas hésiter à s’appuyer sur les analyses de nos experts, par exemple dans le cadre de l’information-consultation sur la politique sociale. Le point avec notre experte dans L’Eclairage du mois.