
Les nouveaux fossoyeurs du dialogue social
Une fois de plus le gouvernement a décidé de s’attaquer aux représentants du personnel en présentant un projet de loi au Parlement courant mars, pour adoption avant l’été, visant à supprimer les attributions dont bénéficient actuellement les CSE dans les entreprises de 50 à 250 salariés.
- Suppression de l’information consultation du CSE sur tous les sujets
- Arrêt des obligations d’information en matière de santé, sécurité et conditions de travail
- Réduction de la fréquence des réunions du CSE
- Suppression de la BDESE
- Diminution du nombre d’heures de délégation
- Disparition des délégués syndicaux et des référents contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes
- Organisation des réunions du CSE en visio conférence
Suppression de la personnalité juridique des CSE ayant notamment pour effets :
- Absence de budgets
- Arrêt des activités sociales et culturelles
- Impossibilité d’être accompagné par un expert
- Suppression des mesures en matière de plan de sauvegarde de l’emploi
- Réduction de l’accès à l’épargne salariale
- Arrêt des contestations en justice
Ce projet aurait pour raison d’être le « fardeau administratif dont souffrent les entreprises ».