Signature le 28/08/24 de l’Accord relatif à la méthodologie des négociations obligatoires

Le 28 août dernier, a été signé l’Accord relatif à la méthodologie des négociations obligatoires au niveau de SPIE Facilities.

Les parties signataires manifestent, par le présent accord, leur volonté commune d’établir et de planifier un agenda social de négociation conçu de manière réfléchie, dans le but de déterminer les négociations à mener au cours des quatre années à venir.

Cet accord a été conclut entre Cyril POUET, DG de SPIE Facilities et les organisations syndicales, représentées par :

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Critère d’ancienneté interdit : Un délai de mise en conformité accordé

Le Comité Social et Économique (CSE) joue un rôle crucial dans le bien-être des salariés en proposant diverses prestations liées aux activités sociales et culturelles (ASC). Ces prestations, qu’elles soient offertes par le CSE ou par l’employeur en l’absence de CSE, sont exonérées de cotisations et contributions sociales sous certaines conditions. Une de ces conditions majeures est l’absence de discrimination lors de l’attribution des prestations.

Jusqu’à récemment, l’Urssaf permettait au CSE de fixer une condition d’ancienneté pour l’attribution des prestations, à condition que cette durée ne dépasse pas six mois. Cette tolérance ne remettait pas en cause l’exonération de cotisations et contributions sociales.

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Droit à Congés Pendant les Arrêts Maladie : On Reste Loin du Compte !

La mise en conformité du Code du travail français avec la directive européenne concernant l’acquisition de congés payés est insuffisante et restrictives, limitant ainsi les droits des salariés.

Une Réforme Tardive et Incomplète

Le 13 septembre 2023, la Cour de cassation a écarté certaines règles du Code du travail pour non-conformité au droit de l’Union européenne. Malgré cela, le ministère du Travail n’a apporté que des modifications minimales. La CFE-CGC déplore que ces ajustements n’aient pas été faits plus tôt, après plus de 30 ans d’inaction.

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Actualités Européennes

Directive sur les conditions de travail via les plateformes

  • Adoptée après deux ans de discussions lors du Conseil EPSCO le 11 mars 2024.
  • Grâce au soutien de la Grèce et de l’Estonie, la minorité de blocage a été levée.

Règlement travail forcé

  • Accord politique pour interdire les produits issus du travail forcé sur le marché de l’UE.

Directive sur le devoir de vigilance

  • Le Parlement européen a adopté cette directive qui impose aux entreprises de prévenir les violations des droits humains et environnementaux dans leurs chaînes d’approvisionnement.

Proposition pour améliorer la qualité des stages

  • La Commission européenne a présenté une nouvelle directive visant à améliorer les conditions des stages au sein de l’UE.

Renforcement de l’Autorité européenne du travail

  • Mesures pour renforcer l’Autorité européenne du travail pour une meilleure coordination entre les États membres.

Egalité entre les femmes et les hommes

  • Initiatives pour promouvoir l’égalité des sexes et lutter contre les discriminations.

Dialogue social

  • Discussions et initiatives pour renforcer le dialogue social au niveau européen.

Marché intérieur et gouvernance économique de l’UE

  • Nouvelles régulations et politiques économiques pour un marché intérieur plus intégré et une gouvernance économique efficace.

Numérique

  • Réglementations et initiatives pour le développement numérique en Europe.

Droits humains et protection temporaire

  • Mesures de protection des droits humains et régulations pour la protection temporaire des personnes vulnérables.

Actualités Internationales :

Dialogue social international

  • Initiatives et accords pour renforcer le dialogue social au niveau international.

OIT : Rapport sur le travail forcé

  • Publication d’un rapport sur les bénéfices tirés du travail forcé, estimés à 236 milliards de dollars.
  • Le rapport présente une augmentation significative depuis 2014 et souligne l’exploitation sexuelle commerciale.

OIT : Impact du réchauffement climatique sur la SST

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Comité de Groupe

Déclaration

La CFE-CGC souhaite que le calendrier des NAO, programmé habituellement au dernier trimestre de l’année soit décalé au 1° trimestre et ceci après que les salaires des salariés aient été réajustés par rapport aux minimas, négociés au préalable en région et au national. De telle sorte qu’il n’y ait plus la notion de rattrapage dans le cadre des NAO. Celles-ci pourraient par conséquent, débuter dès le début du mois de février.

Nous souhaitons également que soit dissociées de l’enveloppe, les promotions et trajectoires qui concernent seulement un nombre limité de salariés mais également tous les autres éléments qui ne sont pas liés à l’augmentation réelle des salaires (ex : prime vélo, chèques CESU, Prof Express…). Cette dissociation aurait pour intérêt de donner davantage de clarté à l’ensemble du personnel et ferait apparaître clairement le pourcentage destiné aux salariés méritants.

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Message de la Direction Confédérale

Bonjour,

En tant qu’organisation syndicale indépendante, n’ayant aucune attache avec un parti politique, la CFE-CGC, conformément à ses statuts, n’intervient pas sur le choix de vote durant la campagne des législatives des 30 juin et 7 juillet.

A ce titre elle n’appelle à aucune manifestation ni rassemblement quels qu’en soient l’origine ou les initiateurs.
Par ailleurs, la CFE-CGC reste présente et mobilisée pour commenter et se positionner par rapport à toute initiative et décision gouvernementale qui viendrait à intervenir d’ici là.
Nous saurons, comme c’est notre rôle, prendre toute notre part dans le débat politique sur les grands sujets nationaux qui nous seront soumis à l’issue du scrutin.

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Communiqué intersyndicale du 12 juin 2024

L’exécutif doit renoncer à sa réforme de l’assurance-chômage

Le gouvernement a décidé de mener une 5ème réforme de l’assurance chômage, dont l’objectif affiché serait l’atteinte du « plein emploi ».

Ces mesures poursuivent la logique de baisse brutale des droits entamée en 2019 par l’exécutif qui n’a eu de cesse de durcir les règles d’indemnisations des demandeurs d’emploi :

Réforme du calcul du salaire journalier de référence, passage de 4 à 6 mois de la durée de cotisation nécessaire pour l’ouverture de droits, application d’un coefficient réducteur sur la durée maximale d’indemnisation via le mécanisme de contracyclicité, dégressivité de l’allocation pour les « hauts revenus » à partir du 7ème mois…

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Télétravail : les 4 enseignements de l’étude CFE-CGC sur la perspective des dirigeants de TPE-PME

Le télétravail répond partiellement aux attentes des dirigeants. C’est l’un des enseignements d’une enquête menée par la CFE-CGC, intitulée « Télétravail et management : la perspective des dirigeants de TPE-PME », publiée le 24 avril 2024.

Cette enquête qualitative a pour objectif d’explorer la vision des dirigeants de TPE-PME sur le télétravail et le management hybride.

1/ Perception du télétravail

Le télétravail répond partiellement aux attentes des dirigeants. En ce qui concerne leurs attentes, les opinions sont mitigées. Certains voient le télétravail comme ayant un impact positif sur la productivité, tandis que d’autres estiment que cela n’a pas eu d’effet significatif.

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Un CSE ne peut pas instaurer une condition d’ancienneté pour le bénéfice des ASC

Un CSE ne peut pas soumettre l’ouverture du droit des salariés et stagiaires au bénéfice des activités sociales et culturelles à une condition d’ancienneté, juge la Cour de cassation dans un arrêt du 03 avril 2024.

Le contexte

  • Un CSE instaure un délai de carence de 6 mois pour bénéficier des ASC pour les salariés nouvellement embauchés, à compter du 1er janvier 2020.
  • Un syndicat saisit le tribunal judiciaire afin de faire annuler ce délai de carence.
  • La cour d’appel rejette sa demande, constatant que la condition d’ancienneté de 6 mois est appliquée de la même manière à l’ensemble des salariés.
    • Ceux-ci sont tous placés dans la même situation, au regard d’un critère objectif ne prenant pas en compte leurs qualités propres. La cour juge donc que le délai de carence mis en place par le CSE est licite.

    Le 3 avril 2024, la Cour de cassation censure l’arrêt d’appel.

    • Elle rappelle l’article L.2312-78 du Code du travail, selon lequel le CSE assure, contrôle ou participe à la gestion de toutes les activités sociales et culturelles établies dans l’entreprise au bénéfice des salariés, de leur famille et des stagiaires.
    • Elle constate que le CSE a établi une condition d’ancienneté pour les salariés souhaitant bénéficier des activités sociales et culturelles.

    Le CSE ne peut pas soumettre l’ouverture du droit de l’ensemble des salariés et stagiaires au bénéfice des activités sociales et culturelles à une condition d’ancienneté. Le délai de carence est donc illicite, selon l’arrêt de la Cour de cassation.

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